PROF se
pose parfois des questions.
Des questions
essentielles sur la vie, la mort et se
demande où vais-je ?,
où courge ? dans quelle étagère ?
De vraies
questions existentielles qui amènent PROF
à de longues réflexions imbibées
de
doutes voire parfois d'alcool...
Ainsi PROF sait qu'un jour il ne sera plus
!
Eh oui lecteurs fidèles, profitez chaque
jour des écrits de PROF et conservez-les
soigneusement.
Le jour où PROF quittera ce bas monde
vous pourrez ressortir tous ses écrits,
les poser délicatement sur une table
basse et tous les soirs, à la lueur de
quelques bougies,
la famille se rassemblera autour de
l'autel improvisé pour rendre grâce à
la mémoire de PROF.
Ensuite toute la famille chantera des
psaumes à la gloire de PROF,
la maison se transformera en cathédrale
où l'on pourra entendre s'élever les
voix qui chanteront :
" TATA YOYO, qu'est ce qu'il y a sous
ton grand chapeau..."
Et les voisins, entendant ces odes de
joie,
viendront à leur tour pour
proclamer tous ensemble d'une même voix :
" Mets tes deux pieds en canard,
c'est la chenille qui redémarre..."
AHHHH le vrai bonheur !
Mais
avant de quitter ce monde, PROF se demande
s'il vaut mieux opter pour le Paradis ou
l'Enfer ?
Ah, grave question que voilà !
Je vous vois déjà aller chercher les
crucifix et l'ail
en vous demandant sur
quel terrain glissant je veux vous entraîner
?
Non, soyez rassurés, PROF ne veut pas
créer une nouvelle secte,
il laisse à chacun ses convictions et les
respecte avec humilité.
Mais PROF se pose ce genre de questions.
(ben oui, on est pas PROF pour rien...)
PROF est
d'une nature frileuse et attend la fin du
mois de mai
pour enlever ses
sous-vêtements thermolactyl
et même en plein mois d'août, PROF ne
sort jamais
sans un petit maillot de corps
en laine de mouton des Pyrénées du sud.
Voilà pourquoi PROF se demande quelle
température fait-il là haut ?
Est ce
que le Paradis est équipé d'une
climatisation nouvelle génération comme
celle du CORA
où l'on doit emmener un pull avant
d'entrer pour éviter une grippe,
tellement les courants d'air sont froids,
ou alors, comme on est plus près du
soleil,
fait-il chaud toute l'année, ce qui, dans
ce cas, serait néfaste pour les plumes de
nos anges.
Et
l'Enfer ? Plus chaud, plus froid ? Vous
avez certainement une petite idée ?
Allez, donnez votre estimation avant de
lire la suite...
PROF a
fait du rangement dans son grenier et il
est tombé
sur la collection intégrale
des "Applied Optics",
le numéro de 1972 a attiré son attention
et je vais vous faire part
d'un extrait de
l'article traitant de la température
paradisiaque.
Il est dit dans la Bible : "En outre,
la lumière de la lune sera comme la
lumière du soleil
et la lumière du soleil sera sept fois la
lumière de sept jours."
Ainsi le Paradis reçoit de la lune un
rayonnement équivalent à celui qui
parvient sur la terre
et sept fois sept (49 fois) plus de
rayonnement que la terre n'en reçoit du
soleil,
soit un rayonnement total égal à 50 fois
ce que reçoit la terre.
Sachant que la température du Paradis est
telle
que la chaleur perdue par
rayonnement est égale à la chaleur
reçue,
le Paradis perd 50 fois plus de chaleur
par rayonnement que la terre.
En utilisant la loi du rayonnement de
Stephan-Boltzman : (H/E)4 = 50,
où E est la température absolue de la
terre (300 Kelvins)
on trouve que H est
égal à 798 Kelvins, soit 525°C.
La
température exacte qui règne en Enfer
est plus difficile à déterminer,
mais elle est nécessairement inférieure
à 444,6°C, la température de
vaporisation du souffre,
car il est dit : "...l'impie trouvera
sa place dans un lac de feu et de
souffre...".
S'il s'agit d'un lac de souffre en fusion,
cela signifie que sa température
est inférieure au point d'ébullition du
souffre, 444,6°C
(au dessus de cette température, on
n'aurait plus un lac, mais des vapeurs de
souffre).
Ainsi
au Paradis, la température est égale à
525°C, tandis qu'aux Enfers,
elle est
inférieure à 445°C :
il fait donc plus chaud au Paradis qu'en
Enfer.
(CQFD) Tout ceci est vérité de PROF
et si vous avez une autre version des
faits, tant mieux, gardez-la,
car "Felix qui potuit rerum
cognoscere causas"
("Heureux celui qui a pu pénétrer
les causes secrètes des choses.")
Signé
PROF
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