Champagne, le petit lapin 


Moi, je suis Champagne.

Je suis née le 19 Octobre 1998 chez Gisèle, une des amies de Thérèse.

 Un jour Thérèse vient en visite et me trouva très belle et adorable. 

Quand arriva Noël, ( j'avais donc mes huit semaines ), ma maîtresse d'alors me donna en cadeau à Gérard et Thérèse. 
J''étais très petite et fragile. Thérèse me gardait donc à l'étage avec elle. Comme j'aimais être près d'elle et surtout dans ses bras !
J'adorais me faire dorloter, embrasser, partout, partout... et ses doigts qui tournaient autour de mes oreilles, me faisaient tomber dans les pommes. Thérèse pensait quelle me faisait dormir ha ha ha.

Elle disait toujours que plus tard j'irai en bas avec les autres animaux. En bas, c'est où en bas? Je me demandais aussi ce qu'il pouvait bien y avoir en bas
Un beau jour, Thérèse me prit dans ses bras, et me descendit enfin en bas. Oh la la, la la ! J' ai vu des oiseaux, une boule poil beige ( elle me dit que c'était un petit hamster ). Il y avait aussi des chats qui voulaient savoir qui j'étais et un aquarium avec un gros poisson. Je ne t' en dirais pas plus car tu vas avoir des surprises, très bientôt...

Donc le jour j'étais en haut et le soir je couchais dans la chambre avec Gérard et Thérèse ( sur sa table de nuit, j'avais une petite cage, en forme de château ).

Et ce fût ainsi durant trois bons mois. Puis en avril, elle commença à me laisser jouer dans le jardin, derrière la maison. Là, j'ai connu le bon goût du gazon. Je tournais autour du pommier et j'aimais courir après Fidji ( la petite chatte ). Quand elle montait dans l'arbre, j'essayais de faire comme elle, mais inutilement.  Alors je m'amusais à ronger les branches d'arbres qui jonchaient le sol.
J'aimais aussi aller me coucher avec Fidji dans sa petite maison sous la galerie à l'abri du soleil et de la pluie. Le soir venu, tous le monde rentrait dans la maison avant qu'il ne fasse nuit

Sais-tu ce que j'ai fait un jour de pluie, alors que c'était Mélanie, la petite-fille de Thérèse (elle est la fille de Carole, la 2 ème enfant de Thérèse ) qui gardait la maison. J'étais libre dans la maison : Oh la la la...
Moi je ne savais pas ce que je faisait, je croyais que je jouais comme dehors. Mais quand les maîtres sont rentrés le soir, eux ont compris, ce que j'avais fait : " Petite espiègle ! " me dit Thérèse.

J'avais rongé la moquette de la cuisine, tout le bas en plastique qui contourne les vitres de la porte patio, un pied de la berceuse et également un peu de son doux coussin de velours. De plus, comme la porte de la dépendance était ouverte, j'ai fouillé dans les sacs qui se trouvaient là, j'ai rongé les patates, le sac de sucre, le sac de farine et surtout le meilleur ( miam ! ), le sac de carottes.
Imagine un peu comme j'étais belle, pleine de sucre et de farine. Tout ce qu'il y avait à éventrer, je l'ai éventré !

Quand Gérard et Thérèse sont arrivés,  ils ont demandé à Mélanie ce qui s'était passé. Elle a répondu qu'elle ne savait pas qu'ils avaient laissé le lapin libre dans la maison et qu'elle était en bas avec les oiseaux.

Et moi, petite innocente, je dormais sous le lit des maîtres.  Je n'entendais rien, mon bedon était trop gros et après tout ce travail, j'étais trop fatiguée pour me réveiller à leur appel.

Ils ont mis longtemps à me trouver. Moi j'avais le sommeil lourd ! Normal après tout ce joli travail ( hi hi hi ). De plus, je leur ai laissé quelques petits cadeaux : pleins de petites crottes partout ( ha ha ha ) !

Cet été là, j'avais bien appris à ronger. Le maître dit à Thérèse : " Maintenant elle va rester dans sa cage ", mais Thérèse n' a pas voulu et elle lui a répondu :  " si elle doit toujours rester en cage, elle sera donc mieux avec d'autres lapins. On va la rendre à Gisèle ! ". Et c'est ainsi que je suis retournée chez mes anciens maîtres. 

Je suis maintenant la plus heureuse des lapines car j'ai un beau petit copain blanc qui se nomme Kiki. A présent, je suis six fois maman et chaque fois, j'ai de beaux petits bébés. Ils sont si mignons !
Thérèse trouve mes bébés aussi beaux que moi, mais si Gisèle lui dit : " Tu en veux un ", elle sourit et répond non.

Quand Thérèse vient nous voir, elle me prend toujours dans ses bras et  me donne de gros bisous. Que c'est bon de la revoir!

Moi,  j'aime énormément ma vie de maman lapine. Quand Thérèse me remet sur la planche devant ma cage, je vais directement retrouver mon amoureux et les petits. Thérèse dit alors à Gisèle : " Regarde, elle m'envoie des bisous ", car je trousse mon petit pif de tous cotés, jusqu'à ce qu'elle ait disparue derrière la porte. 

Thérèse F.

Coucou, c'est moi au beau milieu de tous ces jolis paquets !

Eh oui, au cas où tu ne m'aurais pas trouvée, je suis ici !

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