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Les colonies de vacances

Les jolies colonies de vacances
Merci maman, merci papa
Tous les ans, je voudrais que ça r'commence
You kaïdi aïdi aïda…

(Pierre Perret)



A partir de fin juin et jusqu’en septembre, tous les écoliers de France sont en vacances scolaires.
Pour les parents c’est bien trop long,
même si nos petits garnements pensent exactement le contraire ha ha ha.

Pour nous divertir et nous faire changer d'air,
on nous envoyait en colonie de vacances pour 15 jours ou 3 semaines.
Nous aimions beaucoup cela bien qu’au moment du départ,
les larmes coulaient abondamment.

Que ce soit à la mer, la montagne ou la campagne, les camps fourmillaient d’enfants
et les monitrices savaient bien comment nous faire passer le temps.
Les filles et les garçons ne fréquentaient pas le même camp...

Nous faisions beaucoup de randonnées à pied en marchant à la queue leu leu le long des routes
tout en entonnant à haute voix la célèbre chanson :
« Un kilomètre à pied, ça use, ça use. Un kilomètre à pied, ça use les souliers… »

On faisait aussi de nombreuses activités manuelles selon notre age ainsi que des jeux de toutes sortes.
On allait parfois s’allonger sous les grands sapins pour nous reposer
et les monitrices nous apprenaient à tresser les aiguilles de ces géants.
Le goûter était le plus souvent composé de deux tranches de pain et d’un morceau de chocolat
ou de pâte de fruit.
Comme boisson nous recevions un verre d’eau parfumé de sirop à la grenadine.

Un jour, je m’en souviens encore, nous sommes partis à la chasse au trésor.
Cette année-là, j’étais dans une colonie au bord de l’océan Atlantique, aux sables d'Olonne,
 et ce dimanche après-midi,
le directeur avait proposé à chaque équipe de rechercher, aux alentours du centre,
des objets commençant par la lettre de l’alphabet que nous aurions tiré au sort.
L’équipe qui en rapporterait le plus sera gagnante. Notre équipe avait tiré la lette M.

Depuis la colonie, on arrivait à la plage par une route qui longeait un sous-bois.
Les fins de semaine, beaucoup de gens pique-niquaient là avant d’aller se baigner.
C’était donc tout naturellement vers eux que tous les enfants ont couru en premier.

Imaginez un peu plusieurs centaines d'enfants excités se précipitant vers les campeurs pour quémander
les petits objets dont ils avaient besoin pour gagner. Mais c'était avec beaucoup de patience
qu'ils nous aidèrent, bien que visiblement nous les dérangions en plein déjeuner !

Ce que j’aimais également, c’était les veillées autour d’un feu à chanter des chansons.
J’avais un petit carnet où j’inscrivais tout ce qu’on nous apprenait. 

Pour la grande soirée d’adieu, chaque groupe préparait également des chants,
des sketches et des danses que nous présentions alors à tour de rôle à l’appel de notre nom d’équipe. 

Ah j’allais presque oublier l’après-midi shopping dans les magasins à rechercher
le cadeau pour papa et maman. C’est vrai, nous n’avions pas beaucoup d’argent à dépenser
mais nous choisissions toujours avec beaucoup de soin le présent idéal pour nos chers parents.

Dans une des boutiques du port, j'étais restée un jour
un long moment en admiration devant un grand coquillage,
mais mon Dieu, quelle émotion j’ai ressentie
quand je l’ai mis la première fois à mon oreille
et que j’ai entendu le bruit de la mer à l'intérieur !

J’ai gardé de merveilleux souvenirs de mes colonies de vacances !

Quelques chants que nous chantions alors :

Vieux Joe 

Ils ne sont plus, 
Les beaux jours de l'amitié, 
Tous mes amis, 
Ont quitté les cotonniers, 
Ils sont partis, 
Au pays du grand repos, 
J'entends leur douce voix chanter : 
Eho, vieux Joe ! 

Refrain : 
Me voilà, me voilà, 
Tout brisé par les travaux, 
J'entends leur douce voix chanter : 
Eho, vieux Joe ! 

Pourquoi pleurer, 
Quand mon cœur est toujours gai ? 
Pourquoi gémir ? 
Ils ne peuvent revenir ! 
Depuis longtemps, 
Ils sont tous partis là-haut... 
J'entends leur douce voix chanter : 
Eho, vieux Joe ! 

Où sont-ils donc, 
Les amis qu'on aimait tant ? 
Et ces enfants, 
Qu'on berçait si doucement ? 
Ils sont heureux, 
Près d'eux je serai bientôt, 
J'entends leur douce voix chanter : 
Eho, vieux Joe ! 

  

  

Doucement s'en va le jour.

Doucement, doucement
Doucement s'en va le jour.
Doucement, doucement
À pas de velours.

1- La rainette dit
Sa chanson de pluie
Et le lièvre fuit
Sans un bruit.

2 - Les oiseaux blottis
Dans le creux des nids
Se sont endormis
Bonne nuit.

  

  

Chut! Plus de bruit

Chut! Plus de bruit c'est la ronde de nuit (bis)
En diligence, faisons silence,
Chut! Plus de bruit, c'est la ronde de nuit
Marchons sans bruit, c'est la ronde de nuit 

  

  

Vent frais, vent du matin

Vent frais, vent du matin 
Vent qui souffle au sommet des grands pins, 
Joie, du vent, qui souffle, 
Allons dans le grand, 
Vent frais ... 

  

  

Santiano
(Hugues Aufray)


Refrain : Tiens bon la barre et tiens bon le vent
Hisse et ho, Santiano
Si Dieu veut toujours droit devant
Nous irons jusqu'à San Francisco.

C' est un fameux trois mâts fin comme un oiseau
Dix-huit nœuds, quatre cents tonneaux
Je suis fier d' y être matelot

Je pars pour de longs mois en laissant Margot
D' y penser j' en avais le cœur gros
En doublant les feux de Saint-Malo

On prétend que là-bas, l' argent coule à flots
On trouve l' or au fond des ruisseaux
J' en ramènerais plusieurs lingots

Un jour je reviendrai les bras chargés de cadeaux
Au pays j' irai revoir Margot
A son doigt je passerai l' anneau

Tiens bon le cap et tiens bon le flot
Hisse et ho, Santiano
Sur la mer qui fait le gros dos
Nous irons jusqu' à San Francisco

  

  

Carillonneur

Maudit sois-tu carillonneur
Toi qui naquit pour mon malheur
Dès le point du jour, à la cloche s'accroche
Et le soir encore carillonne plus fort
Quand sonnera t'on la mort du sonneur
Quand sonnera t'on la mort du sonneur 

  

  

La bataille de Reichshoffen

C'était au soir de la bataille de Reichshoffen
Il fallait voir les cavaliers charger.
Cavaliers, chargez...

C'était au soir de la bataille de Reichshoffen
Il fallait voir les cavaliers charger.
Cavaliers, chargez, d'un bras...

C'était au soir de la bataille de Reichshoffen
Il fallait voir les cavaliers charger.
Cavaliers, chargez, d'un bras, d'un pied...

Etc...

A chaque couplet on nomme une nouvelle partie du corps et on mime
du bras, du pied, la charge des cavaliers, jusqu'à ce que le corps entier parte en mouvement.

  

  

Dans la troupe

Dans la troupe, y a pas d’jambe de bois, 
Y’a que des nouilles, mais ça ne se voit pas 
La meilleure façon d’marcher, c’est sûrement la nôtre 
C’est de mettre un pied d’vant l’autre et de r’commercer. 
En avant, en arrière, en avant, en arrière, côté, coller.

  

  

Un kilomètre à pied

Un kilomètre à pied, ça use, ça use 
Un kilomètre à pied, ça use les souliers

La peinture à l’huile, c’est bien difficile 
Mais c’est bien plus beau, que la peinture à l’eau

  

  

Trois petits chats

Trois petits chats, trois petits chats, trois petits chats chats chats

Trois p'tits chats, trois p'tits chats, trois p'tits chats chats, chats
Chapeau d'paille, chapeau d'paille, chapeau d'paille, paille, paille
Paillasson, paillasson, paillasson, sson, sson
Somnambule, somnambule, somnambule, bule, bule
Bulletin, bulletin, bulletin, tin, tin
Tintamarre Tintamarre Tintamarre, mare mare
Marabout (ter),bout bout*
Bout d'ficelle (ter) celle, celle
Selle de ch'val (ter) ch'val, ch'val
Ch'val de course (ter), course, course
Course à pied (ter), pied, pied
Pied à terre (ter), terre, terre
Terrassier (ter), ssier, ssier
Scier du bois (ter), bois, bois
Boisson chaude (ter), chaude, chaude
Chaudière (ter), ière, ière**
Hier au soir (ter), soir, soir
Soir d'hiver (ter), ver, ver
Vermifuge (ter), fuge, fuge
Fugitif (ter), tif, tif
Typhoïde (ter), ïde, ïde
Identique (ter), tique, tique
Tic nerveux (ter), veux , veux 
Veuve de guerre (ter), guerre, guerre
Guerre de Troie (ter), Troie, Troie
Trois p'tits chats (ter), chats, chats...

  

  

Dans la forêt lointaine

Dans la forêt lointaine 
On entend le coucou 
Du haut de son grand chêne 
Lui répond le hibou. 
Coucou, coucou, coucou hibou, coucou 
Houhou, houhou, houhou, coucou, houhou

  

  

La cloche du vieux manoir

C'est la cloche du vieux manoir
Oui du vieux manoir

Qui sonne le retour du soir
Le retour du soir

Ding-dong, Ding-dong.

  

  

Le joli matin

Le joli matin tout plein de lumière 
Le joli matin, nous mets en train 

Qu'il pleuve, qu'il vente 
Toujours l'on chante 

Ah qu'il sait bien nous plaire 
Le joli matin ! 

  

  

Quand j'étais petite fille 

Quand j'étais petite fille, mes moutons j'allais garder (bis)
J'étais encore dans ma jeunesse, j'oubliais mon déjeuner (bis)

Un matin maître se lève pour venir me l'apporter (bis)
Tenez, tenez, petite fille, voici votre déjeuner (bis)

Que voulez-vous que j'en fasse, mes moutons sont égarés (bis)
Il sont là-bas dans la prairie, je ne puis les retrouver (bis)

Maître prit sa cornemuse et s'mit à cornemuser (bis)
Au son de la musette, les moutons sont retrouvés (bis)

Ils se sont pris par la patte et se sont mis à danser (bis)
Et au milieu de cette danse, j'ai mangé mon déjeuner (bis)

  

  

Ma Normandie

Quand tout renaît à l'espérance,
Et que l'hiver fuit loin de nous.
Sous le beau ciel de notre France,
Quand le soleil revient plus doux,
Quand la nature est reverdie,
Quand l'hirondelle est de retour,
J'aime à revoir ma Normandie,
C'est le pays qui m'a donné le jour.

J'ai vu les lacs de l'Helvétie,
Et ses chalets et ses glaciers.
J'ai vu le ciel de l'Italie
Et Venise et ses gondoliers.
En saluant chaque patrie
Je me disais: Aucun séjour
N'est plus beau que ma Normandie:
C'est le pays qui m'a donné le jour.

Il est un âge dans la vie
Où chaque rêve doit finir,
Un âge où l'âme recueillie
A besoin de se souvenir.
lorsque ma muse refroidie
Aura fini ses chants d'amour,
J'irai revoir ma Normandie
C'est le pays qui m'a donné le jour.

  

  

La batelière

Gentille batelière laisse-là ton bateau
Préfère à ta chaumière, les honneurs du château
J'irai cueillir la fleur nouvelle, chaque matin pour toi
Tu choisiras rubis, dentelles, Blanche viens avec moi

Non, non,
Non j'aime mieux mon bateau
Ma rame flexible sur l'onde limpide
Et ma chaumière au bord de l'eau
Tra la, la.........

Belle enfant qu'au rivage, on entend chaque soir
Malgré les vents d'orage, dire des chants d'espoir
Tu reverras dans la vallée, tes chalets et tes bois
Tu ne seras plus isolée, Blanche, viens avec moi

Non, non,
Non j'aime mieux mon bateau
Ma rame flexible sur l'onde limpide
Et ma chaumière au bord de l'eau
Tra la, la.........

Chez Manon © 2003