La
nuit noire depuis longtemps est installée
Mes
yeux ne sont pas ensommeillés.
Il
faut dire qu’un jour le sommeil a déserté
Depuis
que je n’ai plus personne avec qui le
partager.
Je
pense qu’il est inutile de perdre mon temps
A
essayer de le chercher, même un moment.
Il
ne sait pas se faire calme et apaisant
Parfois
il aggrave même mes tourments.
Une
nuit encore où les heures vont tourner
Pour
me retrouver, au matin, bien éveillée.
Mes
confidences auront été pour l’oreiller
Que
le sommeil n’arrive plus à honorer.
Pourtant
en pleurant j’ai crié
Je
veux dormir, ne plus me réveiller
Et
dans un sommeil éternel glisser
Pour
enfin me reposer, je suis si fatiguée.
Il
existe bien dans l’officine un sommeil
d’artifice.
Je
l’ai utilisé parfois de façon illicite.
A
quoi bon partir maintenant à sa poursuite
Il
ne sera plus réparateur d’une vie détruite.
Viendront-elles
enfin ces quelques heures de sommeil
Qui
donneraient à un matin la sérénité du réveil ?
Pour
le moment, la nuit, c’est moi qui te veille
Et
je ferai de toi un jour sans pareil.
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