Les
Gens du Show-Business
deviennent nos amis.
Hélas,
trois fois hélas, ils s’en vont un à un,
Se
retirant de scène, et sans avoir fini
De
nous offrir le rire ou les larmes à chacun.
J’ai
voulu vous porter la pensée de certains.
Il s’appelait BOURVIL natif de Normandie .
Sur scène, il prit le nom de son petit village,
Il m’avait amusé depuis mon plus jeune âge,
La maladie l’a pris, emporté. Quel dommage,
Une dernière fois, il traversa Paris.
Il vint un jour chez nous de l’Égypte lointaine
Pour trouver le succès, sur scène, à l’Olympia,
Puis avec ses Clodettes, dansant à perdre haleine,
Chanteur, pour ton travail merveilleux n’est-ce pas
Tes fans t’ont adoré, toi qui fus CLAUDE
FRANCOIS.
C’était la môme PIAF, le pavé de Paris,
Sautant dans le ruisseau, tel un petit moineau,
Sa voix faisait pleurer, faisait frémir aussi.
Sa seule robe noire attirait les bravos.
Vaincue par son destin, édith
partit aussi.
Né FERNAND CONTENDIN, il était FERNANDEL.
Son accent fleurait bon la Provence éternelle.
Il fut curé de choc, s’appela Camillo,
Devint mari cocu au pays de Mireille
Ça n’a pas d’importance, du côté de Marseille.
Monsieur FERNAND SARDOU, lui, revit de nos
jours
En son grand fils Michel, qui nous accroche tous.
Ou pour, ou contre lui, indifférent ? Jamais !
FERNAND écoutera, au premier rang toujours,
Son fils qui fit des ‘’ SARDOU ‘’ le succès.
Campant avec bonheur un bandit ou un flic,
Un père, ou Dieu sait qui, devant le grand public
C’était un grand bonhomme que l’on , n’oubliera
point.
Il n’avait pas voulu dormir dans quelque coin,
La mer a recueilli le corps de JEAN GABIN.
Elle était arrivée de ses îles lointaines
Portant quelques bananes sur sa peau noire d’ébène.
La France l’accueillit, comme elle sait le faire.
Chacun pu applaudir JOSEPHINE BAKER,
Qui nous fit, aux Milandes
sa sortie, la dernière.
Parmi tant de grands rôles, il campa ‘’ Le
Gendarme ‘’,
Ce fut un vrai comique, au rire qui désarme
Par le disque et le film il reste parmi nous,
Lui, LOUIS DE FUNES, Qui est aimé de tous :
Des petits et des grands, et de moi, et de vous.
Un jour, un beau gars brun, venu d’Irun je crois,
Dans un film inconnu dansa le fandango.
Fit de ses opérettes de grands succès ma foi
Et son rire éclatant fit aux femmes la loi.
Écoutez – le ! Il chante encore, LUIS MARIANO.
Lui, ce fut la gouaille, le titi Parisien.
Son accent rocailleux, nous n’en oublierons rien.
C’est ‘’ Ma pomme’’, ou ‘’ Prosper ‘’ ;
ton copain et le mien.
C’est un accent de France qu’on ne peut oublier,
Retenez bien le nom de MAURICE CHEVALIER.
Elle fut la copine, l’amie du précédent,
Sachant rire ou danser, et lever ses gambettes.
Lorsqu’elle apparaissait pendant le French - Cancan,
Tous les Messieurs, debout, hurlaient au premier rang
Chacun d’eux ne voulait qu’applaudir MISTINGHETT.
J’ai gardé pour la fin un ami des enfants
Dont je ne peux citer les trop nombreux héros.
Mickey,
Donald ? Minnie, Vagabond où Pluto.
WALD DISNEY c’est son nom. Et Djumbo l’éléphant
Et bien d’autres aussi m’en parleront longtemps.
J’ai
choisi Douze Artistes, pour l’ énumération
De quelques-uns de ceux que j’ai
voulu joyeux.
Oui douze, pas un de plus, ils sont
superstitieux
Tous
ces grands du spectacle à qui je dis ‘’ ADIEU ‘’
à
eux et à tous les autres, ils m’ont rendu heureux.
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